Inconscient en Hypnose

En hypnose, l'inconscient est souvent présenté avec la définition de milton Erickson : "est inconscient, tout ce qui n'est pas encore conscient". La première fois que j'ai entendu cette définition, j'ai eue quelques interrogations ... 

qu'est-ce qui est conscient et qu'est-ce qui est inconscient ?

comment en être sûr ? 

... Et puis, avec l'expérience et le temps, une nouvelle compréhension de cette affinée. Nous utilisons le terme d'inconscient alors même que Non Conscient serait plus juste. D'ailleurs l'inconscient renvoie à Freud et aux psychanalystes, ce qui est éloigné de notre vison de l'interaction Conscient / Non conscient (inconscient).


Voilà, selon moi une autre manière (certes plus limitative, mais aussi plus simple) de présenter "l'inconscient". Afin de clarifier le rôle du conscient et du non-conscient, ainsi que leurs interactions, voici quelques réponses. Dans la suite de ce texte, à chaque fois que j'utilise le mot inconscient, c'est pour parler de Non-conscient.


La communication Conscient / Inconscient L’état d'hypnose crée une relation privilégiée entre conscient et inconscient. Nous nous trouvons régulièrement dans un état d’hypnose et il est facile à créer. Pour autant, bien comprendre ce qu’apporte l’état d’hypnose nécessite avant tout de définir ce que nous appelons «Conscient » et « Inconscient», ainsi que leurs interrelations. Car, même sans l’hypnose, ils sont en liaison permanente. Vous allez commencer à découvrir l’existence d’outils pour optimiser cette relation, pour la rendre plus harmonieuse.


Qu’est ce que l’Inconscient (non-conscient) ?


Tout ce qui fonctionne sans y penser est inconscient alors que ce qui nécessite un choix est conscient. Par exemple, la respiration, le rythme cardiaque, les contractions musculaires ou les automatismes sont des fonctions inconscientes.

Pour autant, nous prenons fréquemment conscience de ce qui est habituellement inconscient lorsque nous choisissons d'y porter notre attention. C’est ainsi que l’on entend parler souvent de respiration consciente. Le rôle et les fonctions de l’inconscient sont alors disponibles pour le conscient.

Cela n’est pas le cas pour l’ensemble des activités de l’inconscient. Au cours de l’enfance , vers l’âge de 6-7 ans (au moment de l’apprentissage de l’écriture et de ce que l'on nomme régulièrement l'âge de raison), il se crée une rupture dans les fonctionnements cognitifs. Les prémices de la rationalité et les modes d’enseignements génèrent une modification dans la perception de notre environnement et de nos pensées. L’inconscient et le conscient se scindent de plus en plus. Finis l’intuition, les rêves éveillés…..et bonjour la rationalité. Cela est utile pour des apprentissages tels que la lecture, l'écriture, la logique ...


Nous pouvons dès lors distinguer deux modes de fonctionnements que l'on représente souvent en présentant le cerveau gauche et droit (Métaphoriquement).

L'un, le gauche siège de la rationalité, de la logique et l'autre, le droit siège de l'intuition, ... Les deux ayant un rôle important à jouer dans notre vie.


Quel est le rôle du conscient ?


Sans vouloir dévoilé ce qui est dévolu au non-conscient, plus de 90% de nos actions sont de natures inconscientes... que reste t'il alors pour le conscient ?


Et bien un rôle selon moi fondamental : Organiser, choisir et si même nous n'avions qu'à faire cela, c'est une grande responsabilité !


Quelles sont les fonctions du conscient et de l’inconscient ?


Conscient et inconscient fonctionnent tous deux en même temps. Chacun ayant un domaine d’activité distinct. Pour le conscient, c’est le choix. Pour l’inconscient, il se classe en 3 parties : les perceptions, la mémoire et les actions. 


Les fonctions de l’inconscient : L’inconscient a une part importante dans notre fonctionnement. Ainsi, les perceptions (ce que l’on voit, entend, ressent, goûte ou sent) sont dans un premier temps traitées à un niveau inconscient puis filtrées pour laisser passer au niveau conscient une infime partie de l'information traitée. Nous ne pouvons pas tout prendre en compte consciemment. Lorsque nous regardons un paysage (mais cela est vrai pour chaque instant), nous focalisons notre regard sur une petite portion de notre champ de vison, si bien que le reste passe directement à un niveau inconscient. En plus des perceptions, l’inconscient gère la mémoire, ainsi que les actions automatiques telles que les comportements ou la réflexion. De même, nous ne nous rendons compte des émotions et des sentiments qu’une fois que nous les ressentons (la joie génère des modifications physiques). C’est donc bien l’inconscient qui les crée.


Percevoir :

La vue, l’ouïe, le toucher, le goût et l’odorat sont la porte d’entrée de l’appréhension de notre environnement. Celle-ci peut être interne ou externe. Notre environnement externe comprend tout ce qui est hors de notre corps, et de notre esprit. Ainsi nous observons différents niveaux d’environnements externes : le couple, la famille, les amis, le travail, la société, le monde… A chacun de ces niveaux sont associés un contexte, des lieux, des objets. L’environnement interne contient nos pensées, nos sensations, le corps et l’esprit….Il est important de comprendre que nous ne parlons pas ici de ce que nous avons conscience de voire, entendre…mais de l’ensemble des informations reçues. Ce n’est pas parce que je n’écoute pas (consciemment) la radio alors que je prépare la cuisine que les sons ne parviennent pas aux tympans. L’inconscient récupère des milliards d’informations à chaque instant : Ce que les yeux perçoivent dans le champ de vision, l’ensemble des sons externes et internes (la respiration, les gargouillis…), les sensations (température extérieure sur chaque millimètre de la peau) mais aussi ce qui se passe à l’intérieur du corps, les échanges chimiques et électriques, ce que nous sentons à chaque instant et les goûts. Tout cela étant remis à jour constamment, à chaque instant. Le conscient ne peut gérer qu’entre 5 et 10 informations en même temps. Cela signifie que le reste des informations sont uniquement disponibles à un niveau inconscient. 


Gérer la mémoire :

Nous décomposons la mémoire en deux grandes fonctions : Les apprentissages et les certitudes.Les apprentissages et les souvenirs Le fonctionnement de la mémoire reste encore aujourd’hui un mystère. Nous ne savons pas vraiment où est stockée l’information, ni même comment elle est classée. En revanche, vous pouvez constater que la mémoire engramme (enregistre) lesperceptions (ce que nous avons vu, ce que nous avons pensé, ce que nous avons ressenti…). Lorsque nous faisons appel à ces souvenirs, c’est toujours à travers ces mêmes perceptions que nous recevons l’information (petite voix interne, images, odeurs, sons…). Tous ces sens sont reliés entre eux. C’est pourquoi il arrive qu’une odeur nous rappelle des vacances ou certains moments particuliers (cf la petite madeleine de Proust).Nous vivons beaucoup de choses dans une journée. Au cours de la nuit (et notamment durant les rêves), l’inconscient revisite la journée pour la synthétiser et en tirer les expériences essentielles. Elles serviront alors pour la créativité, l’imagination et l’intuition. Chaque situation apporte des informations utiles, même si nous ne nous en rendons pas compte sur le moment. Et certaines d’entre elles sont tellement fortes qu’elles deviennent des règles qui seront utilisées par la suite dans des situations similaires. Les enfants savent d’ailleurs bien utiliser ce processus. Par exemple, il leur suffit d’une seule fois pour capter et apprendre à utiliser une grossièreté alors qu’ils étaient visiblement tout occupés à faire autre chose au moment où ils l’ont entendue. D’ailleurs, le stockage en mémoire est d’autant plus efficace que l’émotion est forte. Vous vous rappelez mieux de votre premier amour que du 4ième amant. L’apprentissage nécessite une volonté consciente ainsi que de multiples répétitions; c’est pourquoi, moins la motivation et l‘émotion sont grandes, plus les répétitions sont nécessaires et nombreuses. Le stockage et le rappel des informations passent par un procédé inconscient. Souvenez-vous comme il était difficile au début de l’apprentissage de la conduite de se rappeler de tout ce qu’il y a à faire. Maintenant, vous conduisez sans y penser ; parfois même en discutant ou en pensant à autre chose (le dernier coup de votre belle-mère…) !!!De fait, dès que l’action à réaliser devient un automatisme, l’inconscient le prend en charge. Ces automatismes, se retrouvent également dans nos comportements et dans nos attitudes. Il arrive fréquemment que nous ayons la même manière d’être dans un lieu donné ou face à certaines personnes. Ainsi l’inconscient agit principalement à partir de ce qu’il sait déjà faire. Dans une situation précise et connue, il apporte une réponse préétablie (l’activité du système immunitaire en est un bon exemple). S’il n’en existe aucune, alors, c’est le rôle du conscient de la créer et par la suite, l’inconscient utilisera cette réponse automatiquement. Par exemple, les personnes qui se disputent systématiquement à certaines occasions (repas, réunions familiales ou entre amis…). Après tout ce temps : ils ne connaissent inconsciemment pas d’autres solutions pour établir un certain niveau de communication dans leur couple.


Les croyances :

Une croyance est une idée prise comme une réalité, et devient de ce fait une suggestion auto réalisatrice. Chaque nouvelle expérience en relation avec cette certitude est alors interprétée pour valider cette certitude. Exemples : (Je suis nul(le), La vie est dure, Je manque de confiance en moi, ma mère me gâche la vie, c’est mal poli de parler en mangeant…). Elles se créent quotidiennement au cours de nos expériences, nos rencontres ou nos lectures. Nos éducateurs et la société sont de forts pourvoyeurs de certitudes. Certaines vont etre des moteurs qui favorisent notre adaptation à la société (qualités, valeurs, éthique…), alors que d’autres vont être handicapantes (les défauts par exemple). Il arrive que deux ou plusieurs certitudes rentrent en opposition ; ce sont les certitudes inverses. Dans ce cas, nous nous en rendons compte car des signes de conflit apparaissent (appelés parfois symptômes). Cela nous est tous arrivé d’avoir prévu une activité plaisante et de nous retrouver à faire autre chose de beaucoup moins passionnant pour rendre service à un ami. L’opposition entre notre plaisir et l’obligation (souvent morale) de venir en aide à un ami est un bon exemple de ce conflit qui peut se manifester de façons différentes : énervement, colère, justification (interne)… Les certitudes servent également à interpréter notre relation au monde (notre regard sur le monde dépend de nos convictions). C’est comme cela qu’après plusieurs années de mariage (ou plusieurs années d’expérience au travail), on oublie d’écouter l’autre. On écoute notre certitude (je sais ce qu’il a voulu dire) et on s’énerve tout seul !!!Certaines certitudes sont plus puissantes que d’autres (certitudes molles ou dures). Il est fréquent d’être prisonnier de nos certitudes. Lors de divorces, deux personnes qui s’aimaient et considéraient l’autre comme idéale en viennent souvent à se détester, oubliant les bons moments passés pour ne voir que l’horrible créature du moment. Aucune des deux versions n’est la réalité. Seulement, les certitudes diffèrent (l’être aimé devient la créature détestée) et il devient impossible de concevoir le monde autrement qu’à travers ces filtres. La somme de nos certitudes conditionne notre vision du monde (CF schéma précédent).Les certitudes sont comprises par l’inconscient comme des règles à appliquer. Il n’y a aucune connotation morale, de bien ou de mal dans ces règles. Grâce à l’état d’hypnose, ces règles peuvent s’estomper, si bien que nous avons accès à plus de possibilités et nous limitons notre déterminisme. Travailler à identifier les certitudes et à les gérer permet de donner plus de liberté de pensée.


Les pensées :

Les pensées se matérialisent par les petites voix intérieures, les pensées, les réflexions ou les images etc. .

Elles sont issues du filtrage réalisé par l’inconscient à partir des perceptions, comparées à la mémoire et à nos certitudes. Nous ne pouvons réfléchir qu’à partir de ces données digérées qui sont dépendantes de notre conception du monde. De plus, l’intégralité de notre réflexion n’est pas consciente et seules quelques informations ou le résultat de cette réflexion parviennent au conscient.

L’inconscient utilise l’ensemble des données enregistrées à chaque instant pour analyser, comparer et interpréter une situation. Ce qu’il est important de comprendre, c’est que la majorité du temps cette réflexion utilise ce que nous pensons comme déjà vrai (les certitudes). Donc, il arrive fréquemment que nous soyons entravés par notre propre système de pensées. Les anciens amis que l’on ne voit plus suite à une dispute représentent un bon exemple de ce blocage. je me souviens d’amis qui se sont perdus de vue à cause d’un tapis au moment où au cours d’une soirée un couple a dit à l’autre que leur nouveau tapis était laid.. Il s’en est suivi une altercation et un échange de reproches réciproques. En fait, la remarque sur le tapis a été interprétée comme une insulte personnelle : ce n’est pas le tapis qui est laid, mais les propriétaires. Alors, chacun décide que l’amitié est définitivement terminée. Aucune solution n’apparaît, car nous ne laissons pas la possibilité d’interpréter la situation d’une manière qui favoriserait la résolution du problème (une question de goût vaut-elle de perdre des amis ? Ce que moi j’aime, tout le monde n’est pas obligé de l’aimer). Pire encore, à chaque fois que l’on repense à ces moments, nous retrouvons seulement les explications qui renforcent le choix réalisé (ils n’ont vraiment aucun goût ! et en plus pas le sens de l’humour). C’est troublant de se rendre compte que seules ces pensées, ces réflexions parviennent au conscient, ce qui permet arbitrairement et en toute bonne foi de se dire que décidemment on a eu raison de faire ce que l’on a fait.

Est-il vraiment nécessaire de briser une amitié pour un avis sur un tapis ?

Avons-nous tant d’amis avec lesquels nous avons des relations privilégiées que nous pouvons nous permettre de les perdre si rapidement et facilement ?

Malheureusement, il est rare de prendre le temps de poser l’ensemble de la situation, les antécédents, pour évaluer si un tapis vaut plus que l‘amitié. Nos pensées ne sont pas la réalité ; seulement des interprétations de ce que nos certitudes envoient comme informations. Grâce à l’autohypnose, vous pouvez modifier l’impact de vos certitudes sur vos réflexions et en ouvrir ainsi le champ.


Les émotions :

Dans les émotions nous incluons les sentiments et les états internes. Les émotions, comme expliqué plus haut, sont générées par l’inconscient. Ainsi l’Amour, la Colère, la Joie, la Tristesse, et la Peur … mais aussi les angoisses, les impressions. Si vous en doutez, essayez de créer la peur consciemment ; vous pouvez faire semblant, mais le ressenti interne n’existe pas réellement.

Une fois produites par l’inconscient, ces informations sensorielles sont transmises au conscient (mal au ventre, augmentation du rythme cardiaque, rougissement, tremblements…). Ces émotions et sentiments sont des réponses automatiques dues à l’interprétation (comparées aux certitudes) d’une situation. En fait, elles proviennent principalement de nos apprentissages, de nos expériences (ce sont des réponses automatiques stockées en mémoire).Une fois perçues ces émotions donnent au conscient des informations sur ce qui se passe. Ces sensations sont parfois ressenties comme négatives (angoisses par exemple). Pourtant, il y a souvent une bonne raison à leur existence :

Envoie d’un message fort au conscient pour prise en charge d’un besoin (cela fait plusieurs mois que je ne me sens pas très bien, mais je n’ai rien fait. Maintenant, j’ai des crises beaucoup plus fortes). Par exemple, le niveau d’angoisse d’une personne augmente fortement jusqu’à créer des crises de tétanie (le mal-être devient physique)

Confrontation de 2 certitudes qui produit un déséquilibre interne … Nous retrouvons ici l’exemple d’aider un ami alors que l’on avait prévu quelque chose d’autre. Cela peut générer de l’énervement, de la colère… Utilisation de certitudes inadaptées qui envoient une information erronée au conscient. Il ne m’offre plus de fleurs n’implique pas forcément il ne m’aime plus. La tristesse qui peut découler d’une telle interprétation n’est pas fondée dans le sens ou les preuves de son amour s’expriment sûrement de nouvelles façons, différentes de celles des débuts.

Dans tous les cas, ces informations sensorielles (sentiments, émotions) ont un rôle important : ce sont des indicateurs. Apprendre à les percevoir pour les gérer améliore notre bien-être. 


Les comportements :

Les comportements incluent les habitudes, les attitudes, ainsi que le fonctionnement physiologique et le système immunitaire. L’activité la plus ancienne de l’inconscient, issue du cerveau reptilien, est la gestion des réflexes, ainsi que la protection physique à travers les processus biologiques et immunitaires. Ainsi lorsque nous sommes malades, le corps crée ce qui va lutter contre les éléments perturbateurs, sans que nous connaissions consciemment les combats qui se déroulent en nous. De manière analogue, chaque mouvement de chaque muscle, de chaque organe est réalisé par l’inconscient. Lorsque je lève un bras, que je décide de porter mon attention sur tel ou tel son, je ne sais rien des mécanismes cognitifs, physiologiques qui se déroulent en moi pour que mon bras se lève. La seule chose que je perçois, c’est que mon bras se lève, et non les connections neuronales, les neurotransmetteurs, la circulation électrique, l’augmentation du débit sanguin….etc … qui permettent au bras de bouger. Donc l’action est inconsciente. Nos attitudes ainsi que nos manières d’être décrivent souvent bien mieux ce que nous pensons que les mots que nous exprimons. Les autres les perçoivent facilement et constatent rapidement s’il y a un décalage entre ce que nous disons et ce que nous pensons. Quand vous croisez quelqu’un qui vous dit « bonjour, je suis content de te voir » ; vous savez instinctivement s’il le pense ou non. Beaucoup de ces attitudes (mimiques, moues, regards,…) sont moins facilement perçues par le conscient de l’émetteur que par l’inconscient du récepteur du message. Les habitudes contiennent les actes, les comportements, les pensées, les gestes, les actions simples ou complexes… que nous faisons « naturellement », par automatisme. Une caissière qui travaille depuis longtemps reproduit le même geste régulièrement, et n’y pense pas. Cela est vrai aussi dans d’autres circonstances : lorsque l’on prend machinalement le sel sur la table par exemple, ou que l’on descend spontanément à la bonne station de métro, sans même s’en rendre compte.


D’autres comportements se produisent même contre notre volonté et certains appellent cela « actes manqués ». Il existe un nombre important d’habitudes dans nos relations aux autres : je réponds toujours la même chose à « bonjour, comment ça va ? ». Enfin, il arrive souvent de reproduire les mêmes schémas dans certaines situations, ou avec certaines personnes, lieux… (cigarettes, alcool, …). Peut-être avez-vous remarqué que vous aviez des attitudes différentes quand vous êtes avec vos parents ou vos amis ; et pourtant, cela se fait naturellement. Tous ces comportements sont gérés et automatisés par l’inconscient. Vous verrez dans le sablier des perceptions comment ils se créent et interagissent entre eux et avec les perceptions, les émotions et les réflexions. En conclusion, il est également important de comprendre que les différentes fonctions de l’inconscient, que les réflexions, les émotions et les comportements peuvent se dérouler en même temps ou successivement.